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Une vie qui n’est pas une vie Shahar Ilan publié le lundi 23 octobre 2006. Simplement pour des raisons bureaucratiques, ils n’ont pas de statut. Et parce qu’ils n’ont pas de statut, ils n’ont pas de carte d’identité, ils risquent l’arrestation à tout instant... Ils sont présents absents, les fantômes de l’administration de la population. L’univers d’Anouar Razem, un habitant de Jérusalem-Est, c’est l’appartement de son père, près de la Porte de Naplouse, la cour et l’échoppe qui est en bas. S’il s’éloignait, fût-ce de quelques dizaines de mètres, il serait arrêté par les policiers de la surveillance de la frontière, dont beaucoup sont présents en permanence dans le secteur. Lorsque Odeh Al-Yadah, du village non reconnu de Bir Badaj, a été blessé dans un accident de circulation, il a décliné la proposition insistante du conducteur de l’emmener à l’hôpital, en dépit de lésions internes non négligeables. La peur du système israélien était plus grande que l’inquiétude concernant ses blessures. Lorsque Razem a demandé la main de l’élue de son cœur, le père de celle-ci lui a dit qu’il y aurait moyen d’en parler une fois qu’il aurait une carte d’identité. Al-Yadah a travaillé toute sa vie comme berger, d’abord à garder du menu bétail puis comme gardien de chameaux, et il n’a aucune possibilité de trouver un travail régulier. Tous deux sont des héros des deux premiers chapitres de la série des Inexistants, publiée ces dernières semaines dans Haaretz et qui se penche sur des Israéliens qui n’ont aucun statut officiel, ni ici ni nulle part ailleurs dans le monde. Ce qu’ils ont en commun, c’est de ne pas être dans la situation habituelle du séjour illégal. Ils sont nés ici ou vivent ici depuis des dizaines d’années et il n’ont nulle part d’autre où aller. Simplement pour des raisons bureaucratiques, ils n’ont pas de statut. Et parce qu’ils n’ont pas de statut, ils n’ont pas de carte d’identité, ils risquent l’arrestation à tout instant, ils n’ont pas d’assurance maladie, ils n’ont pas la possibilité d’obtenir un permis de conduire et ils ne peuvent pas travailler en conformité avec la loi. Ils sont présents absents, les fantômes de l’administration de la population. Un autre point qu’ils ont en commun, c’est que leur problème ne disparaîtra pas, car il n’est pas possible de les expulser. Il n’y a nulle part où les expulser. L’Etat a dès lors deux possibilités. La première, c’est de leur octroyer le statut d’habitants, leur permettant de travailler et de faire vivre leur famille. La seconde, les laisser dans leur statut transparent. Au bout du compte, le cœur de beaucoup d’entre nous est fruste, grossier, quand il s’agit de la détresse de non juifs. Que le problème soit résolu ou qu’il ne le soit pas, l’affaire sera sans influence sur la balance démographique, puisque ces gens se trouvent ici, même si on ne les compte pas. Sauf que si le problème n’est pas résolu, il ira en empirant, en se multipliant, triplant, quadruplant sur un nombre d’années pas si élevé. Des dizaines et des dizaines de femmes bédouines dépourvues de statut, donnent naissance à de nombreux enfants en leur léguant cette terrible inexistence. Des responsables de la sécurité parlent de l’Intifada des Bédouins en se demandant non pas si, mais quand elle aura lieu. On peut raisonnablement supposer que des dizaines ou des centaines de jeunes gens qui n’ont pas de statut, pas de possibilité de travailler, pas d’avenir, pas d’espoir, verseront beaucoup d’huile sur ce feu-là. Mais pourquoi l’administration de la population ne résout-elle pas le problème ? Peut-être les gens de l’administration se considèrent-ils comme les gardiens des portes de l’Etat des Juifs par l’octroi d’un statut au moins possible de non-juifs. La réponse officielle de l’administration de la population est que chacun peut introduire une demande et que l’administration ne va pas sur le terrain pour rechercher les problèmes. Cette réponse est très belle en théorie. Dans la réalité, il s’agit en général de personnes sans éducation, qui ne savent pas l’hébreu, qui ne comprennent pas la bureaucratie, qui ne peuvent pas travailler et qui n’ont pas de quoi payer un avocat. Il s’agit des personnes les plus faibles de la société, qui n’ont aucune chance au milieu des tribulations qui mènent au bureau de la population ; au lieu de leur tendre la main, nous manifestons de l’insensibilité à leur souffrance et nous montrons hostiles à leur égard. Il faut instaurer une commission publique pour une solution au problème des sans statut. La commission doit essayer d’identifier ces sans statut en s’appuyant sur le témoignage de proches, de chefs de communauté et sur les rares documents dont ils disposent, pour leur octroyer un statut d’habitant. D’ici là, chaque fois que la société israélienne regardera dans le miroir, les inexistants apparaîtront du plus loin de ses marges pour demander satisfaction de cette vie qui n’est pas une vie et vers laquelle nous les avons repoussés. |
Enderlin blanchi. Le Figaro du 20 octobre rapporte, dans un article intitulé « France 2 blanchie pour l’image choc de l’intifada », que « le tribunal correctionnel de Paris a condamné hier Philippe Karsenty pour diffamation envers France 2 et son correspondant à Jérusalem, Charles Enderlin. Le directeur du site de « Notation des médias » Media-Ratings devra verser 1 000 euros d’amende et un euro à chacune des parties civiles ». Rappelons que l’agence Media-Ratings contestait l’authenticité des images de la mort du petit Mohammed Al-Doura, survenue dans les premiers jours de la seconde Intifada, et qui ont fait le tour du monde. Les juges ont estimé ainsi les arguments de Media-Ratings : « Provenant d’une source unique - une agence de presse israélienne - qui a formulé une telle accusation tardivement, près de deux ans après la diffusion du reportage, reposant essentiellement sur des extrapolations et des amalgames, (la démonstration du prévenu) se nourrit d’affirmations péremptoires auxquelles aucune autorité officielle israélienne - ni l’armée, pourtant concernée au premier chef, ni la justice - n’a jamais accordé le moindre crédit [...] S’il était incontestablement légitime [...] de s’interroger sur un événement qui eut un tel retentissement médiatique dans le monde et de formuler des critiques à l’égard du commentaire « à chaud » de Charles Enderlin [...] le prévenu, en reprenant à son compte, sans distance ni analyse critique de ses propres sources, la thèse d’une mise en scène à des fins de propagande [...] a manqué à l’exigence de sérieux attendu d’un professionnel de l’information. » L’agende Media-Ratings a décidé de faire appel.
Israël :
les villages arabes veulent une indemnisation identique à celle des villages juifs
Irin
publié le jeudi 19 octobre 2006.
Tel Aviv - Les commerçants et entrepreneurs de quatre villages arabes du nord d’Israël attendent la décision du tribunal sur l’obtention de la même indemnisation intégrale que leurs homologues israéliens juifs pour les dommages subis récemment durant la guerre entre Israël et la branche armée du Hezbollah, parti politique du Liban.
Les organisations arabes d’Israël disent que le conflit Israël/Hezbollah [du 12 juillet au 14 août] a frappé plus durement les communautés arabes car elles étaient généralement pauvres. Les villages de Arab al-Aramshe, Fasuta, Ma’alia et Jesh ont subi de sérieux dommages pendant le conflit mais on leur refuse l’indemnisation intégrale qui est attribuée au villages juifs voisins. « Je suis très pessimiste. J’ai perdu environ 215 000 shekels [environ US $ 50 580 ou 40 400 €] parce que j’ai dû arrêter mon affaire pendant la guerre. Maintenant, il est presque impossible de continuer » dit l’opticien Abeer Shehada, un israélo-arabe d’âge moyen. « J’habite à Jesh, juste à quelques kilomètres du Liban. Si j’habitais dans un village juif si près de la frontière, je recevrais toute l’indemnité mais parce que je suis à Jesh, je ne l’ai pas. » ajoute Sheada dont la maison a été touchée par un missile, de même que son commerce. Il y a plus d’un million d’Israélo-arabes en Israël qui représentent environ 20% de la population. Environ 600 000 d’entre eux vivent dans le nord d’Israël, ils ont subi de lourds dégâts par les 3 970 roquettes tirées par le Hezbollah pendant le conflit. L’organisation Adalah qui défend les droits de la minorité israélo-arabe a déposé un dossier judiciaire au nom des 4 villages arabes exigeant du gouvernement de modifier sa position n’accordant qu’une indemnisation partielle et non totale. « Les missiles du Hezbollah n’ont pas fait de distinction entre les Arabes et les Juifs, il n’y a alors aucune raison pour que les indemnités en fassent » dit l’avocat d’Adalah, Sawsan Zaher. « Il n’y a aucun abri contre les bombardements dans toutes les villes arabes du nord d’Israël - même pas à Nazareth [qui compte une population globale de 60 000 habitants] » dit le Dr Basil Ghattas, directeur général de la société Galilée qui milite pour l’égalité des droits médicaux, environnementaux et socio-économiques pour les Israélo-arabes. Selon la fédération des Chambres de commerce israéliennes, les entreprises du nord d’Israël ont perdu 5,9 milliards de shekels israéliens en revenus [US $ 1,4 milliard ou 1 milliard 100 millions €] du fait de la guerre. Ghattas précise que la guerre a « eu un impact énorme sur les communautés arabes dans le nord parce qu’elles étaient d’avance plus vulnérables. Elles ont des taux de chômage élevés et sont toujours les premières à être touchées si les commerces ont à souffrir d’un conflit - comme c’est arrivé cette fois-ci. » « Beaucoup de petites entreprises arabes ont été sévèrement pénalisées car la région entière s’est trouvée en permanence sous l’agression, par exemple les restaurants qui étaient prisés par les touristes » dit-il. Le système d’Israël pour payer les indemnités après le conflit avec le Hezbollah libanais est compliqué. Dans les années 1970, les villes israéliennes proches de la frontière libanaise avaient reçu le statut de villes frontière. Ceci donnait droit aux entreprises de ces villes à une indemnisation intégrale si une guerre interrompait ou endommageait les commerces, y compris les dommages matériels et les annulations de contrats, de même que les charges d’impôts ou de loyers. Le 31 juillet, le gouvernement israélien a dressé une nouvelle liste des villes frontières dans tous les secteurs touchés par les roquettes du Hezbollah, dont des cités comme Haïfa et Nazareth. Mais les commerçants et entrepreneurs dans les villes de la nouvelle liste peuvent n’avoir droit qu’à des indemnités partielles, selon que leur personnel a pu continuer à travailler ou non pendant la guerre. Adalah soutient que le même régime d’indemnisation doit exister pour tous les commerces dans le nord d’Israël car la répartition des tirs de missiles était uniforme. Le litige est maintenant devant la Cour suprême israélienne où le gouvernement israélien doit défendre sa position le 30 octobre. Selon Yariv Ovadin, porte-parole du ministère des Affaires étrangères israélien, c’est à la Cour de rendre sa décision sur l’indemnisation maintenant. « Il appartient aux juges de décider. Nous avons un système très bien établi, très utile pour les minorités » dit Avadin qui ajoute qu’Israël n’a fait aucune discrimination à l’encontre de la minorité arabe. « Je rejette absolument les allégations de racisme ». « Ce conflit contre le Hezbollah est le premier cas où nous avons été confrontés à des bombardements des villes arabes. Personne n’avait imaginé qu’une telle chose se produirait. Il a été surprenant de voir des citoyens arabes bombardés par un ennemi arabe, cela n’était jamais arrivé auparavant. » « Je suis sûr que la situation à propos des abris anti-bombardements dans les secteurs arabes va changer. Il peut y avoir eu un mauvais calcul de la part du gouvernement mais pas sur une base raciste » dit Ovadin. Et il ajoute : « Tout le réseau d’abris contre les bombardements a été négligé. Dans des villes juives comme Kiryat Shmona, il n’y a eu aucun travaux de faits sur les abris depuis 15 ans - nous pensions que les jours de missiles étaient derrière nous ». Cet article est publié via IRIN, service humanitaire d’information et de nouvelles des Nations unies, mais il ne reflète pas nécessairement les opinions des Nations unies ou de ses agences. IRIN est un projet de l’ONU pour la coordination des affaires humanitaires. Voir aussi l’article de Jonathan Cook : "Israël se sert-il des villages arabes comme de boucliers humains ?" publié le 21 juillet.***
Monde
L’armée israélienne se déchaîne sur Gaza
Palestine . De nouvelles incursions israéliennes ont fait 21 morts en trois jours. Une enquête tend à prouver que Tsahal utilise une arme expérimentale particulièrement terrible.
Bande de Gaza, envoyé spécial.
Jeudi, le ministre travailliste israélien de la Défense, Amir Peretz, avait donné l’ordre à l’armée d’étendre ses opérations sur la bande de Gaza, officiellement pour empêcher de nouvelles attaques de roquettes contre les localités du sud d’Israël. Les militaires, qui ont installé un centre de détention provisoire à la frontière avec la bande de Gaza pour y interroger les Palestiniens arrêtés lors des dernières incursions, se sont exécutés sans rechigner.
Samedi après-midi, un avion de Tsahal a tiré trois missiles contre une voiture transportant plusieurs hommes, en tuant au moins un, selon des responsables de la sécurité palestiniens. Tôt le même jour, six hommes, dont cinq militants du Hamas, avaient trouvé la mort dans une première frappe aérienne. Quinze personnes ont également été blessées, dont deux gravement, dans ces frappes. Plus d’une dizaine de chars israéliens ont également pénétré la zone, appuyés par des hélicoptères de combat.
Des fusillades entre soldats israéliens et Palestiniens ont également éclaté après qu’un missile antichar a tenté d’arrêter la progression d’un bulldozer israélien venu détruire des habitations et des champs d’oliviers. En trois jours, 21 Palestiniens ont ainsi été tués, dont une femme et un enfant de treize ans. Ce qui porte à 5 434 le nombre de personnes tuées depuis le déclenchement de l’Intifada fin septembre 2000, en grande majorité des Palestiniens, selon un bilan établi par l’AFP.
Samedi après-midi, dans le camp de Jabaliya, particulièrement visé par l’incursion israélienne, ils étaient des milliers à participer à l’enterrement des victimes. Dans la mosquée, les corps enveloppés dans un linceul vert, symbole de l’islam et drapeau du Hamas, étaient posés à même le sol, alors que les croyants s’agenouillaient pour prier. Le recueillement terminé, c’est la colère qui s’exprimait dans les rues de ce camp dépourvu de tout et soumis aux agressions incessantes de l’armée israélienne.
Cette nouvelle offensive israélienne est d’autant plus inquiétante que des voix se font entendre au sein de Tsahal pour que la bande de Gaza soit de nouveau réinvestie. Ce qui mettrait à bas tous les efforts diplomatiques déployés pour faire libérer le soldat israélien capturé le 24 juin dernier alors qu’il se trouvait en opération, en échange de prisonniers palestiniens.
Plus grave encore, selon une enquête menée par une équipe de télévision israélienne de la RAI-24 et reprise par le quotidien israélien Haaretz, Israël utiliserait, dans la bande de Gaza, une arme expérimentale particulièrement terrible. Selon des médecins de Gaza, les blessures occasionnées par cette nouvelle arme provoquent l’amputation des membres, brûlent les corps sans que l’on décèle des éclats métalliques. Certains médecins affirment même qu’ils ont extrait des particules qui n’étaient pas décelables aux rayons X.
Le docteur Habas Al Wahid, responsable de l’antenne d’urgence de l’hôpital Shuhada al-Aqsa à Deir el-Balah, explique que les jambes des blessés étaient détachées des corps « comme si une scie avait été utilisée pour couper l’os ». Il y avait des signes de chaleur et de brûlure près du point d’amputation, mais aucun signe que ce démembrement avait été causé par un fragment de métal. Le docteur Juma Saka, de l’hôpital Shifa, à Gaza City, confirme qu’une poudre « comme des éclats microscopiques » a été retrouvée sur les corps et dans les organes des victimes. Des éléments qui ne sont pas sans faire penser à une arme de caractère similaire mise au point par les États-Unis, baptisée DIME (dense inert metal explosive), dont le but est de détruire une cible en occasionnant des dégâts minimaux aux alentours. Si l’utilisation de cette arme est avérée, elle pourrait bien correspondre aux constatations faites par les médecins libanais, lors de la guerre menée cet été par Israël.
Pierre Barbancey
Ce matin, je me suis dit :" Mets le jour a profit!carpe diem! crée ton journal!".
Alors voilà je suis à la tete d'une entreprise médiatique, déstinée à parler de tout, parce que je suis pas sectaire et que aussi plus de fous nous sommes( + de 6 milliards , quand meme...) plus les multinationales des médicaments deviennent obéses; ce qui fait que le serpent se mord la queue, puisque l'obésité serait devenue fléau mondial:Les nourrir Pour Les guérir! voilà le programme civilisationnel, qui intégre avec le gavage des oesephages, le bourrage des esprits.
CarIl y'a aussi le VOYEURISME GENERALISE que présente pour du spectacle ou pour de l'info ceux qui s'en nourrissent et prospérent qu'ils soient simple fantassin-journaliste-presentateur vedette-intervieweursurpayépourlanguedeboisdemocratisee-animateurarchifriqué- pour public regressif-et consentant- à servir de cobaye perpetuel pour l'experience pavlovienne permanente
.Exemple de ce regard pervers devenu le point de vue dominant:Cette une de journal régionale(on the left, oui je sais elle n'y'est pas, parce que le modérateur pourrait me tacler pour vice de forme...) titre,en bon francais "l'apocalypse" à propos du razage des villes et des villages libanais par l'armmée d'Israel.Mais "L'Apocalypse", ne concerne en l'occurence que les populations civiles qui etaient sous les bombes.Le spectacle lui concerne une vaste partie des gens qui regardent les images, de quelle nature qu'elles soient.